Camille Seinobec : tous les garçons et les filles

Chez une telle poétesse, la passion ne veut parfois pas un rouble. Mais la victoire des femmes est d’ici ou d’ailleurs même si parfois elles courbent l’échine. Existent donc au-delà de la roupie des cents sonnets des grâces roturières ou non.
Sous les tamaris une femme – mais elle n’est pas unique – se languit. Et qu’importent les menteurs. D’une semaine à l’autre c’est toi et c’est moi et la vie va en émois. C’est l’acmé du jour. Et de la nuit itou. Il faut donc toujours, comme le rappelle l’auteure, « Entreprendre l’impossible / Atteindre les sommets ». Oser est bon : même se réfugier dans l’ombre.
Cela surprend et amuse en vespérales épousailles – ou ce qui en tient lieu. Car c’est intense, violent, dense, déroutant. Oui à la chair et ses sens. Les rêves alors roses et bleus redeviennent un petit soir chaud comme le secret creux de paille sous la charpente de la grange de mon enfance. Encore et encore le songe reste grand et ardent, le tout avec ferveur qui ourle de dentelles les plus intimes émotions. Parfait en l’espérance !

Jean-Paul Gavard-Perret

http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/poesie/review/1957560-camille-seinobec-tous-les-garcons-et-les-filles

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