Charlotte-Rita
Charlotte-Rita essaye de tenir une balance de justesse entre les anges et les démons qui flottent autour d’elle. À cet égard, les deux directions de recherche nous sont indiquées avec clarté dans les formes verbales des titres des deux grandes parties : il y a la vie « qui s’évapore » et la vie « qui apparaît ». Délicate distinction à établir, recherche périlleuse des nuances.
Jean-François Blavin, Sociétaire de la Société des Gens de Lettres
Les collages originaux de Nicole Durand suggèrent une interprétation métaphorique de l’œuvre poétique, un kaléidoscope inspiré des ambiances créées par l’écriture, évoluant également dans toutes les teintes du sombre jusqu’à l’enjoué.
Tout au long du recueil, on décèle la nostalgie de l’Éden avant les fautes originelles imaginées par les mythologies. Mais tout cela nous est offert dans une écriture agréable, même divertissante, par la plume alerte de l’auteure qui nous plonge dans l’univers du merveilleux, dans celui des contes où l’on croise, par exemple, Charles Perrault, l’ogre, le Petit Poucet, le Bossu. Alors, « les fleurs » ne sont plus « du mal»… C’est bien pour cela qu’il est utile et important de lire « Quand la vie… » de Charlotte-Rita. A chacune et chacun, une fois le livre refermé, d’entrer dans sa méditation personnelle.
Comédienne, metteur en scène et professeur de théâtre, Charlotte-Rita a écrit un scénario de long métrage et une soixantaine de pièces de théâtre dont deux ont été éditées. Après trois livres de nouvelles : Histoires tirées par les cheveux, Histoires aussi étranges qu’extraordinaires et De rêves et d’espoir, deux romans : Dix phrases pour une vie et Corbeaux et coquelicots, et quatre recueils de poèmes : Sans fin, la ronde, La vérité au cœur de l’Homme (prix Léon Dierx de la Société des Poètes Français, 2024), Fragments d’instants, Si les dieux se souvenaient, voici Quand la vie…
Format 145 x 205 mm, 100 pages / 4 en couleurs