Un deuxième texte consacré au recueil de Bernard Poullain, « Il a neigé sur les baobabs », paru dans la revue en ligne « Le Salon Littéraire »
« Je cherche à comprendre / La misère et la mort / Quand elle est inutile, / Et le mal absolu / Quand il n’a aucun sens ! écrit en ouverture de son livre Bernard Poullain. Il parle des migrants, de leurs aventures et atrocités subies lors de leur voyage et de l’arrivée en Europe. D’autres monologues parlent des victimes des guerres (Syrie, Libye, Ukraine, etc.).
Et l’auteur de préciser que ces textes sont venus comme un remords, pour me racheter d’avoir trop souvent tourné ma tête devant ceux qui ont trouvé le refus au pays de l’égalité. Le chant devient en conséquence un plaidoyer pour les personnes ordinaires touchées par la pauvreté, les conflits et l’insécurité.
Parfois les émigrés se souviennent des fêtes du village où La brousse s’enflammait au bruit des djembés mais désormais la danse qui faisait vibrer les corps est devenue macabre car seul la force des puissants impose sa loi d’airain.
Les bourreaux chantent face aux désespérés qui dans la dernière tirade du livre reprennent le cri de Job. Et tout au long de ces deux chants jaillissent l’inexplicable, l’innommable, la folie guerrière des hommes et le silence des indifférents. Le tout pour tenter de défaire, de la nuit, l’ouvrage. »
Jean-Paul Gavard-Perret
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