Instants du rien et du tout

Bernard Poullain

Dans ce recueil, chaque vers est une méditation, chaque mot, une porte vers les royaumes de la pensée. Les poèmes de Bernard Poullain transcendent les frontières du quotidien pour plonger dans les profondeurs de l’existence et déchiffrer les mystères de l’âme.
En philosophe-poète, l’auteur tisse des mots en une prospection spirituelle. Les thèmes de l’existence, de la transcendance et de la nature éphémère de l’être se dévoilent à travers des images poétiques qui capturent l’essence même de l’infini. Les notions du temps, de la conscience et de la relation entre l’individu et l’univers s’entrelacent avec une harmonie raffinée du langage. Chaque poème est une étoile
filante dans la nuit de l’incompréhension, du questionnement, de la quête du sens de l’existence.
Ces Instants du rien et du tout, empreints de la sagesse des philosophes anciens et de la vision des penseurs modernes, offrent une expérience méditative, un voyage poétique enchanté et enchanteur.

Format 145 x 205 mm, 104 pages N&B.

La tête dans les étoile – newsletter n° 2

Cher·e·s lectrices / lecteurs et auteur·e·s,

C’est avec joie que nous vous présentons ce deuxième numéro de « La tête dans les étoiles », la newsletter mensuelle de la maison d’édition Constellations. Ce bulletin devient un espace privilégié où nous partageons avec vous nos dernières créations littéraires, mais surtout, il se veut le reflet d’une volonté profonde de créer une communauté engagée et passionnée.

Au-delà de vous informer sur nos dernières pépites, « La tête dans les étoiles » est une invitation à l’échange, à la réflexion et à la découverte. Nous croyons fermement que les livres sont bien plus que des objets imprimés ; ce sont des portes ouvertes vers des univers riches et des expériences partagées.

C’est pour cela que nous vous invitons à contribuer à cette aventure en nous faisant part de vos pensées, de vos créations. Les pages de notre modeste newsletter vous sont ouvertes, car pour nous, la littérature est avant tout un moyen de connecter les esprits et de célébrer la diversité des voix qui la composent.

Merci de faire partie de notre communauté littéraire. N’oubliez pas que vos idées, vos suggestions, ainsi que vos belles paroles sont les bienvenues.

Avec nos amitiés littéraires,

L’équipe des Éditions Constellations

Sur les traces de Guillaume de Rubrouck

Christophe de Rubrouck

Poursuivant son périple en direction de la Mongolie, interrompu il y a deux ans aux portes du Caucase en raison des fermetures de frontières liées à la crise sanitaire mondiale, l’auteur a repris la route, toujours à vélo, à travers l’Asie Centrale. Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan, avec un détour compliqué par la Russie, le paysage a considérablement changé. Cette fois c’est le désert, alternant entre des climats froids et humides et des périodes brûlantes et étouffantes. Des étendues immenses et majestueuses, une nature imposante et pratiquement vierge, une présence humaine limitée, des routes parfois épouvantables, et des points de ravitaillement et d’hébergement aléatoires qui l’obligent à bivouaquer au milieu de nulle part. L’expérience de ce voyage nomade et solitaire a été, nous
confie-t-il, marquante et demeurera inoubliable. Cependant, l’objectif est atteint. L’auteur a réussi à rallier Bulgan, la commune jumelée avec Rubrouck, et à visiter Kharkhorum, la cité impériale où son illustre « ancêtre », Guillaume, a séjourné il y a huit siècles, en compagnie du petit-fils de Gengis Khan.

Christophe de Rubrouck, universitaire en congé sabbatique, alloue son temps à une double passion : les périples à vélo sur de longues distances et le volontariat à travers le site Internet Workaway, privilégiant
des destinations exotiques. Après avoir traversé l’Europe et l’Asie jusqu’en Mongolie, il continue son aventure vers d’autres continents, incarnant la sagesse de Lao Tseu : « Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur, c’est le chemin. »

Format 145 x 205 mm, 284 pages, images en couleurs

Ce que les parents taisent

Jean-Paul Gavard-Perret

Refusant l’injonction de celui qui ne dit mot qu’on sent, ici l’auteur monte fragments par fragments, au fil des jours, sa tour de Babel et de babil. Contrairement aux bâtisseurs de celle de la Genèse, il ne cherche pas, à part ses constrictions, toucher le ciel. Ce qui peut sembler épars et disjoint devient un chemin de hallage pour explorer ce qu’écrire signifie (du moins pour lui) et ce qui parle dans le creux de la langue et du corps en ne soustrayant rien au feu des rêves comme au poids du monde. Il est purifié par un ciel lustral où jusque dans la diversité tout se rassemble sans se ressembler. Cette tour se regarde comme la lumière qui doit prendre au pied de la lettre bien plus que les mots écrits dans la Genèse. Ce livre n’est plus seulement un refuge utopique, mais une gangue morcelée qui se met à léviter.

Format 145 x 205 mm, 124 pages N&B

Jean-Pierre Paulhac

« La poésie est encore là »

Paru, dans le journal La République, un article sur notre ami, le poète Jean-Pierre Paulhac, et son recueil « En vers et cris » publié chez Constellations :

Pour Jean-Pierre Paulhac, la poésie peut et doit refléter l’actualité géopolitique, mais aussi la condition féminine et les conséquences de la pandémie.
Avec son nouvel ouvrage, intitulé « En vers et cris » , Jean-Pierre Paulhac a écrit plusieurs dizaines de poèmes. Dans sa préface, il insiste sur la communication, avec l’œil fixé sur le smartphone : « Que ce soit en marchant, on parle à haute voix à un interlocuteur qui s’agrippe à notre oreille, nous dînons ensemble avec l’œil sur les messages écrits et oraux, et que vient faire la poésie dans ce brouhaha, ce tohu-bohu de tweets, de messages, d’appels, d’e-mails ?»
Mais il tient bon : « La poésie est encore là, elle répond à un besoin, elle veut établir une autre relation moins immédiate, moins spontanée, moins prégnante, mais peut-être plus profonde. »
Pour ce poète impénitent, la poésie peut et doit parfois être engagée. « Je suis très marqué par la guerre en Ukraine à la porte de notre Europe, et toutes les autres guerres sur la planète. La condition féminine est devenue essentielle dans notre société, pour le respect des femmes ». Pour mettre tout cela en mots, il emploie plus la forme libre d’écriture, mais avec une structure. Les mots sont forts voire violents, les métaphores sont rouges « de sang » et il écrit en début d’un paragraphe « l’ours crie sa haine et la folie crache du sang ».