Phare d’eau – recension de Josselyne Chourry

Avec le recueil « Phare d’eau », Jean-Paul Gavard-Perret, soulève des voiles (dévoile) par une écriture originale où l’intime avec ou sans ailes (elles) s’affranchit des normes et propose une manière d’entendre autrement les mots que dans leurs usages habituels.

« Phares d’eau » ne serait-il pas une manière pour le poète fin prosateur de s’alléger de ses propres fardeaux ?

En utilisant mots et fractions de mots, J-P. Gavard-Perret permet aux mots de passer de l’état de chrysalide à celui de papillon. Il nous entraine par les mots à extirper les maux, et son langage libéré transporte d’une finitude à une infinitude qui métamorphose le lecteur dans des jardins secrets (là où se crée) une aventure parlante qui loin de nous horrifier, nous aurifie. Il nous invite à lire et à siroter chaque texte dans tous leurs sens possibles pour un voyage ludique en décryptant son monde à nul autre pareil. Dans ce recueil, l’auteur n’hésites pas à soulever la poussière des questions existentielles comme amusé (âme usée) de sa propre inspiration de mots que l’on triture, friture, culbute, renverse et paillarde sans « inter-dits ». A lire et à relire sans modération !

Josselyne Chourry

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