En vers et cris

Jean-Pierre Paulhac

De grandes voix de notre histoire littéraire, telles, par exemple, celles d’Agrippé d’Aubigné et de Victor Hugo, ont fait résonner leurs rimes comme des coups de canon tonitruants, mais toujours en exaltant, en magnifiant l’art poétique qui, sous leur plume, jamais n’est devenu ni discours ni slogan.
Même s’il est un cri, un vers doit rester ce qu’il est : une fleur verbale qui épanouit ses pétales de mots sous le soleil entêté d’un rêve de beauté.
À vous de voir, amis lecteurs, si ce modeste recueil mérite d’en être une nouvelle et respectueuse illustration.

L’auteur

Format 145 x 205 mm, 104 pages N&B.

Messages symboliques et spirituels des contes

Josselyne Chourry

La formule magique pour pénétrer dans le conte « Il était une fois… » nous invite dans un temps suspendu où l’homme ne se réduit pas à son corps terrestre et aux limitations matérielles. Pour grandir, le petit doit quitter son nid, sa maison ou sa grotte… le petit doit apprendre à vivre les épreuves des jours nouveaux pour mieux s’acheminer vers sa propre royauté en décryptant les secrets de la Nature et du monde surnaturel.
Certains contes sont si populaires qu’ils font quasiment partie de notre mémoire collective. Dans ce premier livret, l’auteure vous propose d’explorer neuf contes, en espérant qu’ils referont surgir chez les lecteurs et les lectrices les couleurs de l’enfance et réenchanteront leurs vies.

Format 200×200 mm, 84 pages, images en couleur

Le cœur de ma ville solitaire

Ionuţ Dumitru

Recueil de poèmes bilingue. Déconseillé à moins de 16 ans.

Je danse sur la ligne mélodique – le piano de Jurrivh
la tristesse et les morts sous nos pieds
la ville souffre, souffre de hurlements de solitude
comme Red chante la chanson déjà finie – je suis triste
Dieu n’était pas avec moi quand je me suis rasé la tête
Dieu n’était pas avec moi quand je couchais avec des hommes
Dieu n’était pas avec moi quand je dansais seul
Dieu n’était pas avec moi quand je pleurais dans la rue
mais il fut avec moi quand j’ai voulu mettre fin à mes jours

***
Dansez după linia melodică — pianul lui Jurrivh
întristează până și morții de sub picioarele noastre
orașul suferă și suferă cu urlete de singurătate
așa cum cântă Red piesa Already over — i am sad
dumnezeu nu a fost cu mine când m-am ras în cap
dumnezeu nu a fost cu mine când am dormit cu bărbații
dumnezeu nu a fost cu mine când dansam singur
dumnezeu nu a fost cu mine când plângeam pe stradă
dar a fost cu mine când am vrut să îmi termin zilele

Format 145×205 mm, 140 pages N&B

La sueur des kiwis

Jean-Paul Gavard-Perret

Alors me sont venus les mots : mais de qui et pour dire quoi ? C’était comme si la littérature me prenait au berceau dans l’intimité et pour en sortir afin qu’une lumière même tremblée soit portée, le monde presque illisible, quelle que soit sa capacité à être soluble ou se solidifier. Voilà bien ce que c’est qu’écrire. Ô tempora, Ô mauresque, l’ordre naît où jaillit de là – à savoir de sa chute, de sa déclinaison. Reste un récit minutieux en morceaux. En surgit une voix proche de l’incantation avant, elle aussi,
de s’absenter, étrangère au point infime ou elle finira par tomber après s’être biberonnée au lait des générations passées. Le tout en une voix embrouillée, mythologique, là où le cerveau brouillé dévore le cœur et le cœur le corps. Anges et démons viennent s’y asseoir pour se reposer un moment.

Format 145×205 mm, 92 pages N&B

Femmes noires, nuits blanches

Christian Laguache

Raconter le film de quarante ans de voyage, d’aventures et de nuits blanches. Des itinéraires jalonnés de rencontres romanesques composées d’une mosaïque de femmes africaines et antillaises charmantes, dynamiques et attachantes, dévoilées avec humour, tendresse et amour, un peu à la manière d’un François Truffaut dans « L’homme qui aimait les femmes ». Ce qui a de l’importance aux yeux de l’auteur, ce sont les regards, les sourires, les parfums de ces femmes. Happé par une attirante sensualité où rien n’est calculé, ni prémédité, Christian Lagauche nous révèle des confidences et des retour-en-arrière qui mettent en lumière des personnages réels. Des histoires d’amour improbables et un brin de vanité qui ont certainement donné de la saveur à sa vie, ainsi qu’à ce récit.

Format 145×205 mm, 124 pages, images couleur